DEKALAGE

Au cœur du jazz, à la lisière de la valse-musette et à l’orée d’un groove qui flirte avec le gospel, c’est l’accordéon, sortant de son cadre habituel, qui va chercher pour compagnons de jeu l’orgue Hammond et la batterie. Ce trio développe un répertoire original composé par les musiciens. Une musique à l’approche ludique et inspirée qui met en avant une complicité musicale tournée vers la mélodie et la culture populaire. Cette connivence particulière et peu usité entre l’orgue et l’accordéon a quelque chose de naturel et de magique. Tous deux sont des instruments harmoniques et rythmiques aux possibilités expressives innombrables.

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Le jazz porte mille histoires de rencontres, d’anecdotes et d’émotions partagées. Celle de l’orgue hammond et de l’accordéon en est une rare. Frères de sang au caractère bien trempé, plutôt que cousins éloignés, ils créent une ambiance au timbre généreux et passionnante, faite de musiques populaires, française, ou d’ailleurs, porté par le jazz et les rythmes d’aujourd’hui. En trio avec une batterie, ce dialogue quasi inédit ( merci Eddy Louiss et Richard Galliano ) nourrit leurs improvisations à la matière sans cesse renouvelée, et inspiré par le sens de la mélodie et du groove. Si le son de l’accordéon est peut-être le cœur d’une musique populaire française comme le musette, l’orgue hammond est celui d’une culture gospel, soul et jazz. Ils se marient avec bonheur, dans une approche musicale ou l’écoute et l’échange sont indissociables. Une réunion faite de touches noires et blanches, de soufflets, tambours et baguettes, créant un jeu d’une grande variété rythmique et harmonique, promesse d’une musique lumineuse et généreuse.