WAÏ WAÏ
Electro-pop instrumental
Waï Waï imagine une exploration visuelle et sonore sous un format de BD-concert, issu de l’album inachevé du mangaka Jirô Taniguchi.
Erwan Martinerie | violoncelle • Yannis Quillaud | guitare, claviers • Laurent Duflanc | basse
La musique de Waï Waï est basée sur des programmations électroniques et des textures sonores acoustiques, afin de produire des rythmiques organiques. Laurent Duflanc y pose ses lignes de basse tantôt comme un ostinato hypnotique, tantôt comme un socle profond sur les morceaux aérées. Le violoncelle d’Erwan Martinerie, l’élément phare de cet ensemble comme la première voix du groupe, propose des phrasés avec de grandes sensibilités aux influences multiples, parfois ethniques, le timbre de celui-ci se perd dans des effets élargissant ainsi son spectre sonore . Se greffe alors la guitare électrique réverbérée de Yannis Quillaud, aux accents parfois surf ou curiste , celui-ci alterne avec un piano aux mélodies entêtantes ou des harmonies que Thom Yorke ne renierait pas. Pour parfaire le tout, les synthés analogiques sous forme de nappes ou de boucles arpégées viennent titiller l’oreille , comme des gazouillis , ainsi que des instruments plus atypiques comme l’omnichord ou le mélodica.
Waï Waï est avant tout un projet instrumental, comme une bande-son cinématographique, mais le trio nous embarque également dans un format plus pop avec la voix de Yannis qui oscille entre le slam et des mélodies plus aériennes, aux textes descriptifs.
On sent que le groupe a largement digéré les musiques du duo français Air, de Moricone , de la pianiste Agnès Obel , voir les sonorités d’un Damon Albarn , on peut penser également à la bande son du film Requiem For a Dream de Kronos Quartet, les influences rocks sont toujours présentes avec un soupçon de world music et de classique.
Waï Waï propose deux BD Concerts en tournée :
– « La Forêt Millénaire » de Jirô Taniguchi // création 2024
D’après La Forêt Millénaire © PAPIER/Jirô Taniguchi, 2017 – Rue de Sèvres, Paris, 2017, par l’intermédiaire du BCF Tokyo
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– « Peindre avec les lions » de Fabien Grolleau et Anna Conzatti // création 2027
D’après Peindre avec les lions de Fabien Grolleau et Anna Conzatti © Dargaud, 2024
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BIOGRAPHIES
Erwan Martinerie | violoncelle
Erwan Martinerie est né dans une famille de musiciens classiques : mère violoniste et père violoncelliste. Il est d’abord initié au violon puis choisit le violoncelle à l’âge de 5 ans, « parce qu’on est assis » ! L’argument est imparable. Il suit donc un cursus classique au conservatoire de Nantes.
En 1992, il entre à l’école d’architecture de Nantes, dont il ressort diplômé en 2000. C’est pendant ses études qu’il éprouve le besoin d’explorer d’autres modes de jeu et d’autres esthétiques musicales. Cette curiosité le conduit à participer à de nombreux projets musicaux, de styles variés (chanson, électro, musiques improvisées, musiques du monde, etc), ainsi qu’à des créations théâtrales et chorégraphiques. Cette volonté d’exploration musicale l’amène à créer Jack In My Head, son projet personnel, dans lequel il mêle le violoncelle aux musiques électroniques. Il s’associe régulièrement au créateur lumière et vidéo Sébastien Bouclé.
En 2012, Erwan a l’occasion de partir en tournée en Chine, avec le Classic Bitibak de Simon Nwambeben. Il revient de ce voyage avec quantité de photos, de vidéos et d’enregistrements sonores qui serviront de base à une création musique et vidéo, « 63’ en Chine ». Cette expérience est le point de départ d’une démarche de création ancrée sur un lieu, en revisitant ses connaissances en architecture. Il dresse le portrait en musique et en images d’un territoire, d’une ville, d’un quartier. Pour cela, il associe les habitants et les usagers. La restitution se fait sous forme d’un concert avec création vidéo. Cette volonté d’embarquer des habitants dans son processus de création constitue un prolongement de la démarche du musicien pour aller à la rencontre du public. En effet, Erwan s’est très souvent produit en dehors des salles de concert : il joue régulièrement à domicile, en milieu scolaire, en maison de retraite, dans des musées, des médiathèques, des parcs, etc.
Yannis Quillaud | guitare, claviers
Musicien multi-instrumentiste auprès de Manon Tanguy, guitariste dans le groupe rock L.O. Crocodile et également en duo avec Marie Hirsch dans Merkredi Paradis, pendant plusieurs années. On le retrouve aujourd’hui dans Les Toasteurs en tant que John MacGregor, dans le spectacle jeune public Les pirates attaquent (de Nicolas Berton, avec Lise Prat-Cherhal), chanteur guitariste de son nouveau projet Chi Kung Pelouse (avec Laurent Duflanc et Ludovic Duflanc) et il est au clavier et à la basse dans le groupe de Surf music The Natas aux côtés de Nicolas Bonnière, Damien Pouvreau et Nicolas Courret (tous musiciens du groupe Eiffel). Diplômé de la faculté de musicologie de Tours (Licence et Diplôme de musicien intervenant dans les écoles), Yannis intervient régulièrement pour des projets pédagogiques auprès des plus jeunes dans les écoles mais également avec des adultes autant que chef de chœur à Couëron.
Laurent Duflanc | basse
Bassiste autodidacte, Laurent Duflanc a débuté le siècle dernier dans le groupe de pop-rock Monkey Heart. Plutôt rock avec Sam is Fine, plutôt électro avec Prajna ou encore plutôt techno avec Bassdrum première mouture, cet adepte de la 4 cordes ne cessera d’expérimenter pour mieux revenir à ses premières amours plus pop avec L.O.Crocodile et enfin aujourd’hui ChiKungPelouse.
Laurent a aussi accompagné Manon Tanguy dans son projet chanson française et fait la part belle à la chanson pour enfants avec Léon et les idées fixes et Machin Bidule Chouette.
A noter quelques remplacements plus festifs dans Celdones ou encore avec Manou, célèbre vedette du Top 50 !
Fan de la Bande Dessinée, il se lance aujourd’hui dans un BD Concert avec Erwan Martinerie, rencontré dans Prajna et Yannis Quillaud, comparse depuis 4 groupes déjà !
